Arsène Durec

Arsène Durec se fait connaître au début du XX^e siècle, d'abord comme comédien, puis comme metteur en scène : il lance sa propre entreprise, Le Petit Théâtre, en janvier 1910 à Paris. L'expérience tourne court en raison des inondations qui frappent la capitale au cours de la deuxième quinzaine de janvier. À partir du mois de juin de la même année, Arsène Durec collabore avec Jacques Rouché en qualité de directeur technique et administrateur général du Théâtre des Arts.

En 1914, alors qu'il doit prendre la direction du Casino de Paris, sa mobilisation l'empêche d'occuper cette fonction. Ce n'est qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale qu'il peut retrouver une activité ayant un rapport avec le théâtre : le ministère des Affaires étrangères le charge d'une mission dans les pays scandinaves au cours de laquelle il présente plusieurs pièces du répertoire national.

Au cours des années 1920, il réalise trois films (signés Albert Durec), dont deux longs métrages.

Réalisateur

• 1921 : Bénitou (court métrage)
• 1923 : La Vierge du portail
• 1928 : Le Désir

Acteur

• 1921 : Le Chemin d'Ernoa de Louis Delluc et René Coiffard
• 1929 : Le Train sans yeux d'Alberto Cavalcanti

Metteur en scène

• 1909 : Les Possédés de Henri-René Lenormand
• 1911 : Les Frères Karamazov de Jacques Copeau et Jean Croué, mise en scène de Jacques Copeau et Arsène Durec

Acteur

• 1902 : Théroigne de Méricourt de Paul Hervieu au théâtre Sarah-Bernhardt

• Marco Consolini, « Arsène Durec : un metteur en scène oublié du début du XXe siècle », in Arts du spectacle, métiers et industries culturelles (dir. Laurent Creton, Michael Palmer et Jean-Pierre Sarrazac), Presses Sorbonne Nouvelle, 2005, p. 187-206

• (en) Arsène Durec sur l’Internet Movie Database
• Albert Durec dans Le Chemin d'Ernoa

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