André Turpin

André Turpin fut orphelin dès sa naissance, sa mère étant décédée en lui donnant la vie. Jamais son père n'est entré en contact avec lui. C'est pourquoi l'artiste Turpin a été très tôt un être résilient (résilience-psychologie). Toute sa vie a connu un parcours de combattant. (Réf.: Ibid. Laurent Lachance)

Les dons créateurs d'André Turpin se sont manifestés à Boscoville (Rivière des Prairies , Montréal), en 1954, à l'âge de 17 ans. À cette époque, les orphelins de Boscoville étaient conviés à des ateliers de céramique et de plâtre. Puis, une jour, Turpin se mit à dessiner. À un moment donné, on lui prêta un livre sur Picasso et ce fut une découverte extraordinaire pour lui. L'indépendance d'esprit de Picasso toucha profondément l'adolescent qu'il était. Turpin avait compris que lui aussi pouvait exprimer son for intérieur et ses émotions à l'aide du dessin et de la peinture .

Plus tard, un concours de peintures et de dessins fut organisé à Boscoville. Un jury formé d'hommes de théâtre (Jean-Louis Roux, Guy Mauffette, Jean Duceppe et de Jean Gascon) fut appelé à évaluer les œuvres artistiques des étudiants. Ce fut la consécration pour André Turpin qui décrocha le premier prix.

Turpin s'inscrit en céramique à L'Institut des arts appliqués de Montréal (1961-1962). Il a Maurice Savoie (École du meuble de Montréal et École des beaux-arts de Montréal) comme professeur. De plus, en histoire des styles (une branche de l'histoire de l'art) c'est Claude Jasmin (le romancier) qui a été son enseignant.

En ce temps là, les sculpteurs Robert Roussil et Armand Vaillancourt sont en début de carrière. (Réf.: Ibid. p. 88-89)

À l'École des beaux-arts de Montréal (1963-1965) André Turpin a monsieur Wolf en peinture et il a monsieur Potvin en modelage. En histoire de l'art, c'est monsieur François-Marc Gagnon qui lui enseigne. (Ibid. p. 91)

Ensuite, André Turpin va poursuivre son perfectionnement à L'Académie Julian à Paris (1966-1967).

Le monde de la peinture et du dessin de Turpin se transforme progressivement grâce au symbolisme qu'il fait sien. (Ibid. p. 113)

Turpin a complété un stage en sculpture sur marbre et technique de fonderie à Pietrasanta en Italie (1976) (Ibid. p. 14)

L'artiste André Turpin a également complété avec succès un stage en céramique à l'Atelier d'Art des Mitons, en France (1979) (Ibid. p. 14)

• André Turpin, sans titre, Cahier Y468, dessin #1, 1976, Plume et acrylique sur papier 33cm x 25,4cm (Ibid. p. 138)
• André Turpin, Vers la lumière, 1986, Sculpture en bronze, 213cm x 132cm x 106cm (Ibid. 148)
• André Turpin, une centaine d'œuvres sur CD (ordinateur et appareil photo), 2000, titre cosmique (Ibid. p. 141)
• André Turpin, Le double, 1997,(art brut), Huile sur toile, 61cm x 50,5cm. Collection Laurent Lachance. (Ibid. p. 142-143)
• André Turpin, Fleuretta, 2008, Huile sur toile, 121,9cm x 101,6cm. Collection Patricia Décarie (Ibid. p. 144)
• André Turpin, Sculpture abstraite abstrait sur bois (arbre): La vie, 2008, 259cm x 91cm x 81cm (Ibid. p. 152)

À noter, que Turpin admettait volontiers avoir été influencé par des artistes comme Modigliani, pour ses têtes. De plus, sa production artistique subit également l'influence de Van Gogh, Rouault, Miro, Gauguin, Matisse et Riopelle. (Ibid. p. 145-146)

L'œuvre peinte de Turpin est évalué à environ 2000 grandes toiles et à autant de petites toiles. Ce qui totalise environ 4000 toiles. (Ibid. p. 147)

• Laurent Lachance, André Turpin, peintre et sculpteur, propos et confidences, éd. Trois-Deux, 2016, 231 p.

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• Un trésor pour les enfants dans le besoin laissé par le peintre André Turpin
• Décès du peintre automatiste André Turpin
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