Quick Facts
Biography
Ana Roch, née en 1973 à Genève, est une personnalité politique genevoise. Elle est membre du Mouvement citoyen genevois (MCG). En 2016, elle remporte l'élection pour la présidence du parti, devançant le fondateur d'une voix, ce qui provoque une crise au sein de la droite populiste genevoise. Sa présidence est marquée par une volonté de normaliser le Mouvement citoyen genevois aux yeux de la population. En , elle est élue députée au Grand conseil.
Biographie
Famille
Ana Roch est née en 1973 à Genève. Ses parents sont tous deux originaire Galice en Espagne. Elle grandit avec son frère dans une famille où les deux parents travaillent, passent successivement les différentes étapes de l'intégration en Suisse et insistent sur l'importance de la famille et du travail dans leur éducation.
Parcours professionnel
Ana Roch a complété sa formation d'apprentie employée de commerce puis est devenue maîtresse d'apprentissage. Elle a obtenu un Brevet Fédéral de spécialiste en gestion de PME et un Certificat de capacité en droit suisse. En 2015, elle a pris la direction de l'entreprise familiale dans le domaine du bâtiment.
Parcours Politique
Ana Roch débute la politique en s'engageant au niveau local et associatif dans la commune de Vernier. Elle est notamment conseillère municipale de cette ville et dirige un club de football dans le quartier des Avanchets. Elle a été la présidente de la Maison de Jeunes de l'Eclipse pendant les 15 dernières années.
Elle milite au sein du Mouvement citoyen genevois (MCG). A partir de 2015, elle renforce son engagement politique en entrant au bureau de la formation politique.
En 2016, elle annonce son intention de briguer la présidence du MCG. Elle remporte l'élection, devançant d'une voix le leader historique du mouvement Éric Stauffer. Cette élection sème la discorde au sein du parti et provoque le départ du candidat battu (il annonce alors son retrait de la vie politique).
Elle est investi par le Mouvement citoyen genevois pour l'élection au Conseil d'état de 2018, en compagnie du conseiller sortant Mauro Poggia et du député au Grand conseil Daniel Sormanni. Elle termine à la 17 position lors du premier tour et retire sa candidature pour le second afin de favoriser la réélection de Mauro Poggia. Elle se déclare satisfaite de ses résultats pour une première tentative au Conseil d'état.
Le , elle est élue députée du Grand conseil pour le MCG.
, elle est candidate à l'élection complémentaire pour le conseil administratif de la Ville de Vernier, en remplacement de Thierry Apothéloz élu au Conseil d'Etat.
Présidence du Mouvement citoyen genevois
La présidence d'Ana Roch débute dans un contexte difficile avec le départ de ténors historiques du MCG comme Éric Stauffer ou Ronald Zacharias. Sa volonté est alors de normaliser le mouvement, rompant avec la communication parfois provocante de certains, dont Éric Stauffer. Elle instaure entre autres un fonctionnement directorial plus collégial. Sur le plan médiatique, la présidente peine toutefois à mettre le mouvement sur le devant de la scène comme pouvait le faire Éric Stauffer. Ainsi, les articles liés au MCG dans les quotidiens Le Temps ou la Tribune de Genève ont diminué de près de moitié entre 2016 et 2017.
Après une première année de présidence, elle est réélue à la tête du parti le . Elle estime son premier bilan positif, expliquant que le départ de certains élus et membres du mouvement n'a pas porté préjudice au MCG.
En , elle refuse de se prononcer et d'engager dans le MCG dans le comité interpartis en faveur de la candidature au Conseil fédéral du PLR Pierre Maudet.
Au cours de la campagne pour les élections cantonales de 2018, elle doit faire face à la création du mouvement « Genève en marche », lancé par Éric Stauffer. Elle tente alors de démarquer son parti de ce mouvement. Durant la campagne, elle refuse les propositions de l'extrême gauche visant à plafonner les dépenses de campagne. Si elle indique souscrire à la problématique pour les partis politiques de taille modeste, elle défend l'indépendance budgétaire des formations et estime qu'il serait antidémocratique de sanctionner un parti par une perte sièges légitimement acquis.
Après les élections cantonales de 2018 qui s'avère un échec pour le parti en regard de celles de 2013, le leadership d'Ana Roch est contestée. Elle est toutefois réélue à la présidence du MCG en , les militants expliquant privilégier la continuité et l'unité du parti.