Biography
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Intro | French resistance fighter | ||
Places | France | ||
is | Resistance fighter | ||
Work field | Activism Military | ||
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Biography
Yvonne Lucienne Marie Curvale (1903-1962), née Yvonne Lucienne Marie Calvayrac, est une résistante française. Elle est la femme de l'architecte toulousain et résistant Albert Curvale.
Biographie
Engagement et rôle dans la résistance
Elle s’engage dans la Résistance dès 1940 puis intègre le Mouvement Libération-Sud en octobre 1941. Elle prend alors le nom de code "Marie-Paule". Responsable du « service social », elle devient agent de renseignement et participe au noyautage des administrations publiques (NAP). Elle rejoint ensuite le réseau d’évasion Gallia où, en plus de la diffusion de la presse clandestine, du renseignement et des liaisons, elle s’occupe des évadés.
Arrestation et déportation
Dénoncée, elle est arrêtée chez elle dans la nuit du 13 au 14 décembre 1943 et en présence de ses trois enfants (Yves, Janine et Paule), par la Gestapo au cours de ce que la police allemande appela « l’opération de minuit ». La police cherche surtout Albert Curvale, son mari, qu'elle a le temps d'aider à fuir avant que la police n'arrive. Elle et ses enfants sont interrogés brutalement. Avant de suivre la police Yvonne s'enferme dans une pièce avec sa fille Janine, 20 ans, et lui communique les démarches à faire dès le matin pour préserver des amis résistants.
Une centaine de résistants sont arrêtés cette nuit là dans la région Midi-Pyrénées, dont 29 à Toulouse, notamment François Verdier.
Internée à la prison Saint Michel jusqu'au début de janvier 1944, elle est déportée via Compiègne au camp de Ravensbrück. Son convoi pour l'Allemagne part le 31 janvier 1944, cette date est connue grâce à un billet transmis par des cheminots résistants: "Prière prévenir famille Curvale, 3 rue de Strasbourg, partie camp Allemagne. Bon moral, 31 janvier 44". Elle y travaille pendant environ 6 mois, avant d'aller à un camp de travail à Hanovre. Elle est libérée le 10 avril 1945 par les troupes américaines. Elle arrive à Toulouse en train, à la gare Matabiau, le jeudi 10 mai 1945.
Après-guerre
Elle est présidente de l'Association des Déportés et Internés de la Résistance (ADIR) après le décès de Madame Verdier, veuve de François Verdier. Elle se bat alors pour que la République accorde aux déportés de la Résistance un statut, au même titre que les anciens combattants.
Autre
Une place est nommée en son honneur à Toulouse, dans le quartier de la Violette. Une rue porte également son nom à L'Union dans la banlieue nord-est de Toulouse.