Yves Lavoquer

French journalist
The basics

Quick Facts

IntroFrench journalist
PlacesFrance
wasJournalist French Resistance fighter
Work fieldActivism Journalism Military
Gender
Male
Birth3 October 1911, Rennes, canton of Rennes-Centre, arrondissement of Rennes, France
Death5 May 1981 (aged 69 years)
Star signLibra
The details

Biography

Yves Lavoquer (, Rennes - , Saint-Cast-le-Guildo) est un enseignant, journaliste et résistant français, emblématique de la résistance à l'occupation dans les Côtes-d'Armor.

Biographie

Professeur de lettres

Membre de la SFIO et franc-maçon, il est professeur de lettres à Laval. Il est en , chef d'un camp de jeunesse, effectuant des fouilles sur le Site archéologique de Jublains dans la Mayenne. Il reçoit à ce titre la visite de Georges Lamirand, délégué à la Jeunesse du gouvernement de Vichy. Refusant de faire un discours, il fait chanter néanmoins à ses élèves Maréchal, nous voilà !.

Résistance

Il est muté d'office au lycée de Saint-Brieuc, pour ses opinions politiques. Désigné par Henri Ribière et Georges Zaparoff, il organise à partir de , le mouvement Libération-Nord dans le département des Côtes-d'Armor. S'estimant trop jeune pour le commandement du mouvement, il sollicite Adolphe Vallée, qui refuse, mais accepte d'être l’adjoint de François Tanguy-Prigent.

Il est chargé par l’État-Major national de l'Armée secrète au milieu de 1943 de mettre sur pied les premiers groupes clandestins dans les Côtes-d'Armor. En , il récupère des plans du terrain d’aviation de Ploufragan. Il accompagne en le général Louis-Alexandre Audibert pour prendre des contacts avec la résistance en Mayenne.

Yves Lavoquer est en contact avec les résistants du lycée Anatole-Le-Braz, et les dissuadent de s'attaquer à la prison afin de délivrer deux des leurs. Le , la quasi-totalité des lycéens font grève pendant un heure et se rendent au monument aux morts où Lavoquer les passe en revue.

Plusieurs de ses résistants sont déportés à la suite de la rafle au Lycée de Saint-Brieuc le ; où Lavoquer s'échappe en sautant par la fenêtre de sa classe. Vallée prend alors le commandement jusqu'à son arrestation. Branchoux remplace Vallée.

Lavoquer doit se cacher plusieurs mois, et continue son activité clandestine en Loire-Atlantique, où il devient chef. Il devient secrétaire fédéral clandestin de la SFIO. Il revient dans les Côtes-d'Armor et siège au sein du Comité de Libération (CDL) clandestin dès le début. À la Libération, il est chargé de suivre l’épuration politique et administrative. Il est mis en cause lors du Congrès National des CDL des 15 et par les délégués de la Mayenne pour différents faits, dont sa participation à un camp de jeunesse du gouvernement de Vichy à Jublains.

Libération

Il devient à la Libération un des dirigeants de la fédération SFIO des Côtes du Nord.

Il est désigné par le CDL membre de la Commission Départementale de Vérification des Arrestations (CVA), qui examine des centaines de dossiers de personnes internées pour leur attitude durant la période d'occupation. Il est chargé en du rapatriement des corps des lycéens de Le Braz fusillés.

Journalisme

Il démissionne de la CVA au début du mois de car il déménage à Rennes. Il siège à Rennes au Comité régional de la presse. Il devient directeur de publication du journal «  La République Sociale » menée par une coalition radicalo-socialiste. Ce journal connait dès le début des difficultés. Il cesse de paraître en . Lavoquer poursuit sa carrière de journaliste à Troyes en 1948 dans un journal issu de la résistance : Libération Champagne. Il revient enseigner à Saint-Brieuc. Il décède à Saint-Cast-Le Guildo en où il est enterré.

Sources

Bibliographie

  • Robert Boissel et Yves Lavoquer, « Les fouilles du temple de Jublains en 1942 », Gallia, n 1-2, 1943, p. 266-273 (lire en ligne)
  • Saint-Brieuc, Saep, 1973, 92 p.
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