Biography
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Intro | French theater actress | ||
Places | France | ||
is | Actor Stage actor Mistress Courtesan | ||
Work field | Film, TV, Stage & Radio | ||
Gender |
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Family |
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Biography
Rose Demay (état-civil inconnu) est une actrice de théâtre et demi-mondaine de la Belle Époque.
Biographie
En dehors de sa carrière d'actrice et de demi-mondaine, on sait très peu de choses de la vie de Rose Demay sinon qu'elle est la sœur (ou demi-sœur) cadette d'Églantine Demay (d) , danseuse de Cancan qui a acquis aussi une renommée d'horizontale. Un article paru dans le journal Gil Blas en mai 1898 laisse entendre qu'elle serait également la sœur de la danseuse Maria Ricotti.
En 1890, Rose Demay apparait à la Renaissance dans Tailleur pour Dames de Feydeau puis abandonne le théâtre et apparaît, avec sa sœur, aux côtés des artistes, des reines de beauté et des demi-mondaines.
Rose Demay est parmi les premières femmes à pratiquer le vélo, dès 1891, avec ses amies mondaines et comédiennes, Madeleine et Henriette Demongey. Ce qui est une marque d'émancipation à la fin du XIX siècle.
En décembre 1896, elle crée le rôle de la princesse dans Rêve de Noël, pantomime de Jean Lorrain, à l'Olympia. Liane de Pougy joue un jeune page. Ce spectacle fait allusion aux plaisirs saphiques que les courtisanes se plaisent à exalter dans leurs écrits : « Je vous recommande, par exemple, au premier tableau, le moment où se joignent les deux bouches, celles de Liane et celle de Rose Demay ».
Le journal Gil Blas publie une liste de « théâtreuses », des femmes « autrefois amuseuses » mais « devenues artistes », dans laquelle on rencontre notamment les noms de Liane de Pougy, Émilienne d’Alençon, Renée de Presles, Blanche de Marcigny, Mathilde Castera, Léo Guyon, Suzanne Derval et Rose Demay.
En 1897, elle joue au Grand-Guignol, Fleur de Brocante de Jean Lorrain. Fin 1897, elle passe aux Variétés dans Paris qui marche, revue d'Hector Monréal et Henri Blondeau, musique d’Henri Chatau, avec pour partenaire Juliette Méaly, Germaine Gallois, Ève Lavallière, Amélie Diéterle, Émilienne d’Alençon et Suzanne Derval.
Rose Demay figure dans le premier fascicule illustré, dans la série intitulée Les Reines de Paris chez elles, publiée en 1898, aux côtés des artistes, des reines de beauté et des demi-mondaines : Clémence de Pibrac, Albany Debriège, Cléo de Mérode, Liane de Pougy, Émilienne d'Alençon qui montre une frontière floue entre cabaret et demi-monde.
Elle habite un hôtel particulier dans le 16 arrondissement de Paris, au 20 rue Berlioz, au temps de sa célébrité, de 1899 à 1911 et l'été, elle réside à la Villa des Fougères à Deauville.
En 1899, elle joue dans le ballet-féerie Les Mille et une nuits de Max Maurey et Augustin Thierry, musique d'Henri Hirschmann à l'Olympia.
En 1901, elle se produit dans des spectacles de magie aux Folies-Bergères.
En 1911, elle apparait sous le nom de Rose Demay-Moreville.
Au mois de décembre 1911, la presse annonce son suicide, mais c'est une méprise sur le nom de la victime. Les journaux publient un démenti peu après.
On perd définitivement sa trace après cette dernière date. Née vraisemblablement vers 1870, elle devait avoir une quarantaine d'années à l'époque.
Rêve de Noël.
Paris qui marche.
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Louis Boulanger, Les reines de Paris chez elles (Beauty's queens), .
- Catherine Guigon, Les Cocottes : Reines du Paris 1900, Parigramme, , 185 p. .
- Stéphane Tralongo, « Du côté de Cythère. Le “demi-monde” des actrices de Marcel Proust », Revue d'études proustiennes, vol. Proust au temps du cinématographe : un écrivain face aux médias, n 4, , p. 155-178 .