Marcel Perrin

Aviateur français
The basics

Quick Facts

IntroAviateur français
PlacesFrance
wasAviator Pilot Aircraft pilot
Work fieldMilitary
Gender
Male
Birth18 August 1919, Verneuil, France
Death27 April 1957Melun Villaroche Aerodrome, France (aged 37 years)
Star signLeo
The details

Biography

Marcel Perrin, né le à Verneuil (Cher) et mort en service aérien commandé le à Melun-Villaroche (Seine-et-Marne), était un aviateur français. Il fut pilote de chasse au sein du Régiment de chasse Normandie-Niémen durant la Seconde Guerre mondiale, et devint un des as de l'aviation français, avec 13 victoires aériennes homologuées. La paix revenue, il devient pilote d'essai et trouve la mort lors d'un essai de prototype.

Biographie

Entre-deux-guerres

Marcel Perrin naît le à Verneuil dans le Cher. Il s'engage dans l'armée de l'air alors qu'il vient d'avoir 18 ans, le . Il obtient son brevet de pilote le à Istres. Il n'a pas encore vingt ans. Il est affecté en au 1 groupe de la 15 escadre de bombardement à Avord, et vole sur quadrimoteur Farman F.222.

Seconde Guerre mondiale

Cette unité se replie en 1940 en Afrique du Nord. Après un court séjour en Tunisie et au Maroc, jusqu'en , il rentre en métropole. En , il revient en Afrique du nord avec le grade de sergent pilote. Il rejoint le groupe de chasse 2/5 Lafayette, d'abord basé à Souk El Arbaa au Maroc, puis à Sidi Ahmed en Tunisie et à Bône en Algérie, avant d'être rattaché aux Forces alliées de la défense côtière méditerranéenne. Dans ce cadre, il enchaîne les missions : couverture des ports et autres points sensibles de la côte algérienne, protection des convois alliés ou des navires de guerre lors d'attaques de bases ennemies, recherche d'équipages tombés en mer, et éventuellement interception de l'aviation ennemie.

Le , il rejoint le groupe de chasse 2/2 Berry récemment formé à Alger, où il sert sous les ordres du commandant Jean Accart. Le , il quitte cette unité et rejoint le groupe Normandie à Toula en Union soviétique. Nommé sous-lieutenant, puis lieutenant, il participe activement aux opérations du groupe pendant l'été 1944 et l'hiver 1944-1945, notamment l'offensive de Minsk. Il remporte sa première victoire aérienne homologuée le sur un Junkers Ju 52 de transport. À la fin de la guerre, son palmarès est de 13 victoires homologuées, plus deux probables, ce qui le place dans le peloton de tête des quinze premiers as de la chasse français.

Il échappe à de nombreuses reprises à la mort qui lui arrache successivement ses camarades :

  • Le à midi, il décolle du terrain d'Antonovo pour une mission de mitraillage au sol dans le secteur de Tilsit, en patrouille avec l'aspirant Louis-Pierre Querné. Peu après le décollage, les deux Yak passent dans une couche nuageuse. Quand Marcel Perrin distingue à nouveau le sol, un peu avant Tilsitt, il a perdu Louis Querné. Il décide aussitôt de rentrer et se pose à Kaunas en pensant y retrouver son équipier, mais Louis Querné ne s'y trouve pas. Malgré des recherches, on ne saura jamais ce qu'il est advenu de lui. Querné est porté disparu et déclaré « mort pour la France ».
  • Un soir (le ) il se promène sur une base nouvellement conquise, avec l'aspirant Jean-Jacques Manceau de Lafitte, à la recherche de quelque trophée. L'aspirant marche sur une mine terrestre qui lui arrache le pied. En retombant, le malheureux fait exploser une seconde mine qui lui arrache le bras. Il mourra le de la gangrène.

Après-guerre

De retour en France le , Marcel Perrin conserve, comme les autres pilotes survivants du Normandie-Niémen, son Yakovlev Yak-3 qui lui a été offert par Staline à titre personnel. Il stationne parfois cet avion sur le parking de l'aérodrome de la Théau.

Il est affecté le au Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge (CEV) où il devient un des premiers pilotes d'essai d'hélicoptères. Il obtient en 1949 le brevet n°123 de pilote d'essai. Après cinq années au CEV, il prend ensuite un congé sans solde, et en 1952, il entre à la Société nationale des constructions aéronautiques du Nord (SNCAN). Il participe activement à la mise au point des appareils suivants :

  • le gros bimoteur amphibie Nord 1400 Noroit; ;
  • le chasseur à réaction de la Marine Nord 2200 ;
  • l'avion à réaction expérimental à aile delta Nord 1402 Gerfaut ;
  • l'hélicoptère Nord 1750 Norelphe, avant la création de la licence de pilote d'essai « voilures tournantes ».

Il consacre toutefois une grande part de son énergie aux essais et à la présentation du Nord 2501 Noratlas. Il trouve la mort à bord de cet appareil lors d'un essai délicat le sur le terrain de Melun-Villaroche. L'essai consistait à effectuer un atterrissage très court au terme d'une approche à forte pente, en jouant sur le pas des hélices. Mais à l'issue d'une approche à 45 degrés, lorsque les pilotes veulent redresser pour l'arrondi avant l'atterrissage, la commande de pas d'hélice ne répond pas et l'avion s'écrase au seuil de piste. Son équipage se composait de :

  • Michel Chalard (pilote) ;
  • Jean Duchemin (mécanicien d'essais) ;
  • Louis Pruneau (ingénieur d'essais).
  • Jean Coupet (ingénieur de l'air) s'était joint à cet équipage comme observateur. C'était le fils du célèbre Lucien Coupet, chef pilote d'essai chez Farman avant la guerre, et qui avait été le commandant de la base de Melun-Villaroche de 1949 à 1954.

Marcel Perrin totalisait 4 000 heures de vol. Il est inhumé au cimetière de Meudon, avenue de Trivaux, dans les Hauts-de-Seine.

Distinctions

  • Officier de la Légion d'honneur
  • Médaille militaire
  • Croix de guerre 1939-1945 avec 9 citations
  • Ordre du Drapeau rouge (URSS)
  • Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
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