Biography
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Quick Facts
Intro | French-American engineer and computer scientist | ||||||
Places | France United States of America | ||||||
is | Computer scientist Artificial intelligence researcher Engineer | ||||||
Work field | Engineering Technology Science | ||||||
Gender |
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Birth | January 1966, Toulouse, France | ||||||
Age | 59 years | ||||||
Education |
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Awards |
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Biography
Luc Julia est un ingénieur et informaticien franco-américain né en à Toulouse, spécialisé dans l'intelligence artificielle. Il est l'un des concepteurs de l'assistant vocal Siri et est depuis 2012 vice-président chargé de l'innovation chez Samsung. Il dirige également le Laboratoire d'intelligence artificielle de Samsung (SAIL) à Paris depuis 2018.
Biographie
Jeunesse et études
Né à Toulouse (Haute-Garonne) en , Luc Julia se passionne durant son enfance pour l'électronique et l'informatique, bricolant notamment un robot pour faire son lit à sa place, et apprend la programmation à partir de 12 ans. Ayant obtenu son bac scientifique, il se dirige vers un DEUG de mathématiques à l'Université Pierre-et-Marie-Curie (désormais Sorbonne Université), où il obtient une maîtrise en mathématiques et informatique, ainsi qu'un DEA d'informatique. Il part ensuite étudier à l'École nationale supérieure des télécommunications (désormais Télécom Paris), où il décroche un doctorat d'informatique.
Au début des années 1990, il intègre le CNRS, dans une unité de recherche rattachée à Télécom ParisTech. N'appréciant pas le côté trop administratif
de cette institution, il n'y reste que quelques semaines avant de partir aux États-Unis pour y poursuivre sa thèse.
Carrière aux États-Unis
Luc Julia passe d'abord par le MIT, puis intègre SRI International (dépendant de l'Université Stanford), situé au sein de la Silicon Valley en Californie, où il travaille en tant que chercheur dans le domaine des interfaces vocales. Il a depuis toujours vécu dans la Silicon Valley, et a obtenu la nationalité américaine.
En 1994, il participe au lancement de Nuance Communications, entreprise de reconnaissance vocale devenue leader dans son domaine. En 1997, SRI lui propose d'avoir son propre laboratoire. Il fonde donc le Computer Human Interaction Center (CHIC ) en 1998, laboratoire spécialisé en intelligence artificielle qui développe les premiers réfrigérateurs connectés et travaille sur des prototypes de voiture intelligente avec BMW. L'année suivante, il fonde avec le milliardaire Joe Costello l'incubateur « BravoBrava! », qui emploie 9 ingénieurs français, et sert à développer des jeunes pousses high-tech. Au début des années 2000, il développe aussi la startup « Orb », ayant notamment créé un logiciel transformant les PC en serveurs multimédia, et qui sera revendue à Qualcomm. Il travaille aussi un temps pour Hewlett Packard, où il développe des imprimantes connectées.
Conception de Siri
En 1997, il dépose avec son ami Adam Cheyer les brevets de ce qui deviendra plus tard Siri, et présente en 1999 « The Assistant », ancêtre de l'assistant vocal. Il quitte le projet avant que l'entreprise Siri ne soit fondée en 2007. Cette dernière est rachetée en 2010 par Apple, que Luc Julia n'appréciait pas à l'époque. Il rejoint cependant la multinationale en 2011 afin d'aider Adam Cheyer dans le développement de l'assistant. Il y reste pendant 1 an, gardant un souvenir mitigé de son passage au sein d'Apple.
Samsung
En 2012, il intègre l'entreprise Samsung en tant que vice-président chargé de l'innovation, dirigeant le centre d'innovation du groupe situé en Californie. Il est ainsi mis à la tête d'une équipe d'ingénieurs travaillant sur des nouvelles technologies en lien avec l'internet des objets, les données ou encore l'IA.
Après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence en 2017, il déclare vouloir faire quelque chose pour la France
et propose en à Samsung d'installer à Paris un laboratoire dédié à l'intelligence artificielle. Devant le refus du groupe, il démissionne, mais est rapidement réembauché. En 2018 est donc fondé le Laboratoire d'intelligence artificielle de Samsung (SAIL), qu'il dirige, situé dans le 2e arrondissement de Paris, dans un ancien bâtiment du Crédit lyonnais. La même année, Vanity Fair le classe 22 parmi les 50 Français les plus influents au monde.
En 2019, il publie L'intelligence artificielle n'existe pas aux Éditions First, avec pour but de déconstruire les idées reçues sur l'intelligence artificielle. Il y critique les discours alarmistes sur les dangers de l'IA, et indique préférer le terme d'« intelligence augmentée ».
Distinction
- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 31 décembre 2019).
Publication
- L'intelligence artificielle n'existe pas, Éditions First, , 200 p.