Julius Ritter

German politician (1893-1943)
The basics

Quick Facts

IntroGerman politician (1893-1943)
PlacesGermany
wasPolitician
Work fieldPolitics
Gender
Male
Birth1 January 1893
Death28 September 1943Paris, Île-de-France, France (aged 50 years)
Politics:Nazi Party
The details

Biography

Julius Ritter (1893-1943 à Paris) était un colonel SS (Standartenführer) qui supervisait en France le Service du travail obligatoire (STO), qui envoyait des dizaines de milliers de travailleurs français en Allemagne pour y soutenir l'industrie nazie. Son chef à Berlin était Fritz Sauckel qui fut condamné à mort au procès de Nuremberg. Il a été exécuté par des membres du mouvement Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée le 28 septembre 1943 à Paris.

Biographie

Julius Ritter a adhéré au NSDAP et à la SS en 1931.

L’exécution

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Le 28 septembre 1943, vers 8 h 30, rue Pétrarque dans le 16e arrondissement de Paris, une équipe des FTP-MOI (Marcel Rayman, Léo Kneler, Spartaco Fontano et Celestino Alfonso) exécute l'officier SS Ritter.

Au moment où celui-ci monte dans sa voiture, Celestino Alfonso tire plusieurs coups de feu qui sont amortis par la vitre. Essayant de se dégager du côté opposé, l'officier se trouve en face de Marcel Rayman, qui l'achève de trois balles.

Les coups fatals sont portés par le pistolet donné par Hans Heisel, allemand du ministère de la Marine passé à la Résistance via l'organisation du Travail allemand.

La dénonciation en première page [Où ?] de cet « acte abominable " et les obsèques officielles en l'église de la Madeleine donnent plus d'éclat encore à l'opération. L'assassinat de Ritter eut un grand impact à Berlin et Heinrich Himmler ordonna à son représentant en France, Karl Oberg, de réprimer les « terroristes ». Les fusillades d'otages, qui avaient cessé depuis l'automne 1942, reprirent. Pour cet attentat, 50 otages du camp de prisonniers du fort de Romainville ont été sélectionnés et exécutés le 5 octobre 1943 au Mont Valérien, dont quatorze membres du Réseau Alliance.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Claude Collin, Le « Travail Allemand », une organisation de résistance au sein de la Wehrmacht : Articles et témoignages, Les Indes savantes, , 131 p. (ISBN 978-2-84654-352-1) ; en particulier le chapitre « Hans Heisel. « S'il y a une période de ma vie dont je ne regrette rien, c'est bien celle-là » », dans Claude Collin, Le « Travail Allemand », une organisation de résistance au sein de la Wehrmacht, p. 79-101 propos recueillis en 2009
  • (de) Dora Schaul, Resistance : Erinnerungen deutscher Angehöriger der französischen Resistance und der Bewegung »Freies Deutschland« für den Westen, Berlin, Dietz Verlag, . 

Articles connexes

  • Celestino Alfonso
  • Missak Manouchian
  • Marcel Rayman
  • Affiche rouge
  • L'Armée du Crime

Lien externe

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