Biography
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Quick Facts
Intro | French lawyer | ||||
Places | France | ||||
was | Lawyer | ||||
Work field | Law | ||||
Gender |
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Birth | 14 March 1729, Valence, arrondissement of Valence, Drôme, France | ||||
Death | 11 May 1794Paris, Seine, Île-de-France, France (aged 65 years) | ||||
Star sign | Pisces | ||||
Family |
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Biography
Joseph Starot de Saint-Germain, seigneur de Villeplat, né à Valence le et guillotiné à Paris le 22 floréal an II (), est un fermier général français.
Origines modestes
Son grand-père était roturier, fils de tanneurs suisses-allemands. Dénommé Jean-Baptiste Starot de Saint-Germain (1672-1730), il était maître-écrivain et bourgeois de la petite ville de Romans-sur-Isère (4 000 habitants à l'époque). Le père de Joseph Starot de Saint-Germain est Louis Starot de Saint-Germain (1701-1793), receveur des impositions à Valence (Drôme) et sa mère Isabeau Foriel (fille d'Abel Foriel et d'Isabeau Durand).
Rapide ascension
Brillant, il devient avocat au parlement du Dauphiné, docteur agrégé, ainsi que recteur de l'Université de Valence. Il occupe ensuite la modeste charge de receveur des gabelles de Valence.
Son mariage eut lieu à Nogent-sur-Marne, le . Il épousa Catherine Éléonore Bénard, maîtresse du roi Louis XV. Leur fille, Adélaïde de Saint-Germain future comtesse de Montalivet, est supposée être une fille naturelle de Louis XV. Elle fut un amour de jeunesse de Bonaparte mais Joseph Starot de Saint-Germain s'opposa à ce mariage.
Sa carrière prend un essor rapide grâce à sa femme, maîtresse de Louis XV. Deux ans après son mariage, il devient ainsi en 1770 inspecteur général des postes. En 1780, il achète pour la somme de 107 000 livres, la terre et baronnie de Montmeyran. Puis, en 1786, il devient fermier général, considérable charge qui lui permit d'amasser une immense fortune, devenant ainsi l'un des hommes les plus riches de Valence, y possédant un hôtel particulier, ainsi qu'un autre à Paris.
La Révolution
Dès le 20 floréal, Joseph Starot de Saint-Germain, 66 ans, demeurant à Fontainebleau, se présente au tribunal pour demander l'examen et l'apurement de sa conduite. Il est arrêté sur-le-champ et déféré au tribunal révolutionnaire le 22 du même mois. Pour sa défense, il se désolidarise de ses collègues fermiers. Il prétend que, de tout temps, il leur avait reproché leur conduite peu scrupuleuse et spécialement le mouillage du tabac. Il précise qu'il n'a été fermier qu'à partir de 1787 et n'a donc pas participé aux faits reprochés sous les baux David et Salzard. Que s'agissant des rémunérations perçues, il ne pouvait à lui seul changer les pratiques de toute une corporation. Enfin, il souligne que, si sa conscience lui avait fait le moindre reproche, il ne se serait pas présenté spontanément au tribunal, après les exécutions du 19 floréal, mais aurait fui, au contraire, son domicile de Fontainebleau pour se soustraire aux poursuites.
Sans doute était-il convaincu que cette démarche ne pouvait qu'aboutir positivement. Sa défense fut balayée par l'accusateur public. La condamnation est prononcée en faisant référence aux chefs d'accusation du précédent procès, y compris ceux relatifs au seul bail David auquel l'intéressé n'avait pas participé. Il est exécuté le jour de sa condamnation à mort.
Il est guillotiné à Paris le 22 floréal an II comme ancien fermier général à la barrière du Trône.
Articles connexes
- Catherine Éléonore Bénard
- Adélaïde de Saint-Germain
- Jean-Pierre de Montalivet
- Ferme générale
- Fermiers généraux pendant la Terreur
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