Biography
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Quick Facts
Intro | French politician | |
Places | France | |
was | Politician | |
Work field | Politics | |
Gender |
| |
Birth | 21 September 1759, Grasse, France | |
Death | 21 February 1818Paris, France (aged 58 years) | |
Star sign | Virgo |
Biography
Jean François Ricord (1759 à Grasse - 1818 à Paris) est un révolutionnaire français ancien notaire royal en 1784, et avocat du barreau d'Aix.
Biographie
Député de Grasse pendant la Constituante, il fonde dans la ville le club des patriotes de tendance jacobine, surnommé le club de la Figuière car les membres se réunissaient dans un jardin où se trouvait un figuier. Il est élu maire de la ville le , et est élu député du Var à la Convention nationale en 1792, où il siège dans les rangs de la Montagne. Il organise dans le département le gouvernement révolutionnaire.
Il vote pour la mort du roi Louis XVI sans appel ni sursis. Proche des frères Robespierre il est envoyé comme représentant en mission à Toulon où il fait la connaissance du capitaine d'artillerie Napoléon Bonaparte. Il appuya, tout comme son beau-frère Antoine Bérard (révolutionnaire et marchand parfumeur de Grasse, qui fut le premier président de la première municipalité cantonale de Grasse en 1795) la publication de son pamphlet Le Souper de Beaucaire, et est chargé de la répression de l'insurrection fédéraliste dans le Midi. En 1794 il est commissaire de la Convention avec Augustin Robespierre à l'armée d'Italie. À Grasse il fait destituer son successeur à la mairie Honoré Court d'Esclapon considéré comme modéré.
Après la chute de Robespierre il est dénoncé par Cambon le 24 aout 1794 pour avoir réquisitionné de l'huile destinée à la ville de Gênes, il n'est pas poursuivi. Il est ensuite décrété d'accusation pour avoir soutenu l'insurrection du 1er prairial an III () mais bénéficie de l'amnistie qui marque la séparation de la Convention. Compris dans la conjuration des Égaux il comparait avec Gracchus Babeuf et ses partisans, et est acquitté par la Haute-Cour. Sous le Consulat et le Premier Empire son passé jacobin le fit considérer comme suspect par la police de Napoléon et il fut mis sous surveillance. En 1815 pendant les Cent-jours Napoléon le fit nommer commissaire général de la Police de Bayonne fonction qu'il n'occupa que quelques mois. Sous la Restauration, il est compris dans la loi contre les régicides et est exilé en Belgique, il meurt le à Paris.
Voir aussi
Bibliographie
- « Ricord (Jean-François) », Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Paris, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, 1998 , p. 1068
- « Jean François Ricord », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891