Albert Curvale

French architect and resistance fighter
The basics

Quick Facts

IntroFrench architect and resistance fighter
PlacesFrance
wasArchitect
Work fieldEngineering
Gender
Male
Birth1897, Toulouse, France
Death1984Toulouse, France (aged 87 years)
Family
Father:Eugène Curvale
Spouse:Yvonne Lucienne Curvale
The details

Biography

Albert Henri Curvale, né à Toulouse le 29 décembre 1897 et mort dans cette même ville le 30 avril 1984, est un ancien combattant, architecte et résistant français. Il est le second fils de Jeanne Alphonsine Gril et d'Eugène Curvale, architecte de la ville de Toulouse, et le mari d'Yvonne Lucienne Curvale, résistante.

Biographie

Première guerre mondiale

Engagé à 18 ans il est mobilisé en . Le , sa mère décède, il est alors soldat au 117e d'artillerie. Son frère, Gaston Curvale, est bombardier au 57e d'artillerie au front.

En , il est atteint d'une méningite. Hospitalisé à Sézanne (Marne), il y est déclaré mort, avant qu'un médecin ne réalise qu'il respire encore. Il rentre le à Toulouse.

Entre-deux-guerres

Engagement politique

Dès 1919-1920 il s'engage dans le courant SFIO ainsi qu'à la section bâtiment de la CGT. Il se marie le 25 avril 1928 avec Yvonne Curvale. Socialiste convaincu, il milite dès 1920-1922 à la SFIO avec sa femme, Yvonne. En 1929, il est trésorier de la Fédération des Jeunesses Socialistes. En 1930, il est secrétaire de la section toulousaine. Le , il fonde avec Clément Laurent et Jean Magnas la société anonyme "La Maison de la Jeunesse". En , il est élu membre du Comité de l'Union des Syndicats confédérés de la Haute-Garonne, il représente alors les techniciens du bâtiment. Il est réélu au conseil d'administration l'année suivante. En 1939, il est président de la Bégie toulousaine et participe au Congrès du Gaz et de l'Electricité, aux côtés de Vincent Auriol, alors député.

Architecte

Il commence à exercer comme architecte à partir de 1933. Il est alors architecte des communes de Pinsaguel et de St-Alban, ainsi que de la compagnie d'assurances Urbaine et Seine, de la Société Marseillaise de Crédit et des œuvres des Pupilles de l'Ecole publique de la Haute-Garonne.

Seconde guerre mondiale et engagement dans la Résistance

Il est mobilisé lors de la guerre en 1939-1940. Il crée à Toulouse à l'automne 1940 avec Augustin Callebat, Georges Bonneau et Jean Achilles Teste le mouvement Liberté, Egalité, Fraternité. Il est membre avec Augustin Callebat, dit Raynal, du Comité directeur régional du mouvement de résistance Libération. Il est membre du comité directeur régional et opère alors sous l'alias "Rendu". Il travaille avec l'architecte Valle.

La soirée du lundi , l'opération de minuit est déclenchée par la Gestapo contre la résistance toulousaine et régionale. Dénoncé, sa maison située au 3 rue de Strasbourg est perquisitionnée. Avec l'aide de sa femme, il échappe de justesse au coup de filet de la Gestapo. Il se réfugie aux toilettes du dernier étage de l'immeuble du 6 rue des Chalets, dont il dévisse l'ampoule électrique. La Gestapo ne tarde pas à envahir l'immeuble, mais ne voyant pas de lumière au dernier étage, les soldats redescendent. Il parvient à échapper à la Gestapo grâce à l'aide de sa femme, mais cette dernière est arrêtée et déportée à Ravensbrück. Il prend alors le maquis.

Membre du réseau de résistance Béryl et du maquis de Cazères, il participe à la libération de la région de Toulouse en .

Après-guerre

Après guerre, il est membre de la commission d'épuration de l'Ordre. Albert Curvale et sa femme s'opposent aux prises de position de la SFIO sur les guerres coloniales, ils rejoignent alors le Parti Socialiste Autonome, qui deviendra plus tard le PSU. Il s'oppose notamment à la Guerre d'Algérie. Architecte, il participe à la reconstruction.[1]

Il obtient sa retraite le 3 avril 1975, et décède le 30 avril 1984.

Reconnaissance

Pour ses faits de résistance, il est fait chevalier de la légion d'honneur par Vincent Auriol en . À l'occasion de cette cérémonie, François Verdier est fait chevalier de la légion d'honneur à titre posthume, ainsi que plusieurs autres résistants.

Un établissement scolaire porte son nom à Aspet, l'institut Albert-Curvale. En 2005, l'établissement Albert-Curvale et Jean-Baux à Montsaunès sont regroupés sous l'appellation centre Le-Comminges. C'est à l'origine une école pour enfants avec des environnements familiaux difficiles. Richard Weilheimer évoque cet établissement dans son ouvrage Be Happy, be Free, Dance!: A Holocaust Survivor's Message to His Grandchildren.

Réalisations

Contrairement à son père, il réalise surtout des habitations individuelles.

  • 1932 : Habitation au lotissement Croix-Daurade pour Lacombe
  • 1934 : Habitation 31, avenue de Courrège. Habitation route de Paris, lotissement Charlas pour Linon.
  • 1935 : Villa pour M. Bouscasse
  • 1936 : Habitation 69, avenue de Launaguet et rue Andrieu pour Espaignol. Immeuble 23, rue St-Joseph.
  • 1941 : Immeuble 34, rue de Cugnaux. Surélévation du 5, rue du Moulin-Bagnart.
  • 1942 : Surélévation de 2 niveaux du 26, rue Volta
  • 1943 : Maison 13, rue N.-Poussin, Surélévation du 26, rue Franc. Construction du chemin du Château de l'Hers.
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